Nouveau lundi, nouvelle sortie. La semaine dernière ne marquait la fin que du premier jalon de la grande saga qu’est Sôkyû no Fafner. Place aujourd’hui à la deuxième œuvre animée, sous la forme d’un OAV sorti en 2005, dont les événements se déroulent quelque temps avant ceux de Dead Aggressor.
Pour ma part, j’ai trouvé cet ajout à la licence vraiment touchant. L’histoire contée se suffit à elle-même et permettait d’éclaircir quelques zones d’ombre du début de Dead Aggressor. Ce n’est pas une brique indispensable ni un chef d’œuvre impérissable, mais cet OAV a tout à fait sa place dans la saga en reprenant tous les ingrédients constituant Dead Aggressor, une touche d’émotion en plus à mes yeux.
Et comme la semaine passée, je vais vous proposer à nouveau une séquence musicale, consacrée évidemment aux pistes de cet OAV. Il y aura au menu ce soir cinq morceaux, j’espère qu’ils vous plairont ! Comme d’habitude à présent, je vous propose de les écouter via notre lecteur intégré ou de les télécharger en cliquant sur le nom des pistes. Il va sans dire que le nom des pistes et ma présentation peuvent dévoiler des passages de l’OAV, je vous recommande donc de le visionner avant…
1) Tatsumiya Island : Je pense que le nom est assez explicite pour celui-ci. Il s’agit tout simplement de la piste d’introduction de cet OAV. Plus long que celui de Dead Aggressor, il se montre également moins martial. Prenant la forme désormais connue d’une mélodie dominée par le piano, Tatsumiya Island possède une première moitié assez tranquille et optimiste avec tout un enchaînement de jolies notes. Et puis, le morceau, dans une transition très fluide, avec les mêmes instruments, arrive à hausser les enjeux avec un piano de plus en plus marqué et rapide et un air qui tend plus vers la tristesse. Ce qui sera d’ailleurs tout à fait prophétique… La fin, quant à elle, repart sur quelque chose de plus posé et moins lourd.
2) Commence Project L : Là encore, un titre très parlant. Ce morceau est joué au moment où le plan L se met en action. Dans une thématique martiale dans la veine classique de la série et de M. Saito, nous avons affaire à un air rythmé par des cuivres, des percussions et des cordes, le tout dans une mélodie qui illustre bien le lancement de quelque chose, le début d’un périple qui s’annonce difficile et dans lequel il faudra lutter âprement.
3) Yumi’s Feelings : Une troisième piste qui représente une belle ballade au piano et au violon servant à illustrer ce que ressent Yumi, comme le titre l’annonce. Si vous avez l’oreille musicale, vous reconnaîtrez une bonne partie du thème utilisé dans Tatsumiya Island, mais dépouillé de toute sonorité martiale. Joué tout en finesse, ce morceau offre un contrepoids tout en féminité et en sensibilité à la partition jouée en introduction de l’OAV.
4) The End of the Fight : Décidément, je joue la carte de la facilité dans tous ces titres… sauf que, pour être honnête, en cherchant où ceci était joué, je n’ai pas trouvé ! Pourtant, il n’y a pas 36 combats dans l’OAV, ce devrait être facile à trouver. Et pourtant… Qu’importe, cela ne m’empêchera pas de vous dire qu’il s’agit d’une piste mélangeant comme souvent piano, cordes, cuivres et percussions. J’aime vraiment la façon dont ce morceau évolue, commençant sur un tempo assez lent, illustrant la lassitude et la tristesse ressenties alors qu’un combat ardu s’achève, puis accélérant progressivement le rythme, comme pour amplifier le fardeau de ces thématiques.
5) Marine Snow : Impossible pour moi de parler de la musique de cet OAV sans évoquer la piste illustrant sa séquence phare. Joué bien sûr au moment où Ryô et Yumi se sacrifient au fond de la fosse marine, ce morceau est une très belle mélodie portée par un piano et des cordes. Alors que le moment est pourtant riche en émotions, la musique ne joue pas dans la surenchère, bien au contraire. Nommée d’après la neige marine tombant sur les Fafner des protagonistes dans leurs derniers moments, Marine Snow se dévoile sobrement, déroulant progressivement sa mélodie sans sombrer dans le tire-larmes. Même vers la fin, à l’instant le plus grave, les notes s’égrènent pour former un air plus beau que vraiment triste. Pour moi, c’est un choix judicieux qui permet d’éviter d’alourdir trop cette séquence.
Et voilà pour la partie musicale. N’hésitez pas à nous dire que ce vous pensez de la saga, de cet OAV en particulier, de la musique, voire même de mon analyse, tiens, après tout, vous avez tout à fait le droit de ne pas y être sensible ou au contraire d’abonder dans mon sens !
Quant à moi, je vous donne rendez-vous lundi prochain pour le prochain jalon de Sôkyû no Fafner, et pas des moindres, avec le film de 2010 : Heaven and Earth.
D’ici là, je vous souhaite un très bon visionnage !
Merci !
J’aimerais rajouter qu’il y a une amélioration graphique à partir de l’OAV (ça se voit sur l’image de news d’ailleurs !).